V. … Après enlèvement d’un ovaire présentant un kyste ovarien malin.

Quand j'ai appris de manière inopinée la présence d’un kyste ovarien malin de 9 cm, l'enfer des cancérologues m'est tombé dessus. L'antre du Diable s'est ouvert et j'entrai dans un monde qui m'était inconnu et qui est devenu mon véritable cancer. L'attente de résultats de ce diagnostic a mis 6 semaines, et les résultats de mon scanner ... un mois! Pourtant disait-on, on me l'avait envoyé.

Mes pensées, ma vie, le peu déjà que je vivais, se sont emballés. On m’a enlevé l’ovaire atteint. Puis après un scanner montrant l’absence d’autres atteintes, sans qu'il ait encore vu mon dossier, le cancérologue me parlait de retirer les organes adjacents et bien sûr... chimio.

Je me suis alors renseignée sur ce traitement destructeur et je n'ai pas compris comment en tuant des cellules saines et en retardant la contamination de cellules cancéreuses (sans les tuer elles), il y avait une cohérence à sombrer dans une chimio qui tue plus qu'elle ne traite vraiment. J'ai eu une anorexie de trois années étant jeune et je ne pouvais concevoir passer à nouveau par l'amaigrissement de mon corps. De plus j'ai eu peur pour ma dentition qui est devenue fragile, alors j'ai appelé cette chimio "La bête du j'ai vos dents". J'en étais arrivée à me dire "plutôt crever que de passer par tout ça". Et puis, je me suis souvenue que quelques années en arrière on disait : " A partir du moment où on ouvre, la maladie se propage".

En fait toute mon histoire de vie m'a amenée à m'intéresser à un traitement alternatif bien que ce terme soit galvaudé actuellement. Je dirais plutôt , un traitement cohérent. Quelle chance pour moi que d'avoir pu communiquer avec Monsieur de la Brière, qui a su me diriger avec un discours éprouvé et intelligent vers le traitement métabolique. Je m'accrochai alors à la bonne liane qui allait me propulser vers ma libération. J'ai démarré au plus vite et l'on me nargue en haut lieu, en me disant, "on verra au prochain scanner".

Ils ne verront rien car je ne repasserai plus jamais par un cancérologue, mon médecin tout au plus. Bon j'ai la chance de n'avoir rien pour le moment sur mon scanner, peut-être était-ce juste localisé. Je remercie Dieu. Mais j'ai rencontré le Diable, j'ai envie de le vomir quand je pense à un cancérologue. Je ne peux que pousser les personnes à accepter la chance d'être soignée de manière humaine en se reprenant en main : nourriture, activité physique et traitement métabolique. De toute manière comme dit mon fils : " Tout est écrit". Certes, mais vous pouvez choisir la page à réécrire pour que la santé soit au cœur d'une société, et non pas l'argent au cœur d'un système. Voyons ce qui se passe d'ailleurs aujourd'hui avec les vaccins. Quand j'ai appris qu'une chimio leur était payée plus de 5000 euros, j'ai compris pourquoi, que même sans regarder un dossier, il ne parlait que de protocole. Bravo à Monsieur de la Brière qui, par son intelligence, sa ténacité, sa hargne, a su remettre en place un monde déshumanisé. Bon courage à vous et prenez la bonne voie. Moi j'avance confiante. 

Voici le dialogue que j'ai eu avec mon cancérologue.... Ce qui m'a fait beaucoup douter de ce monde-là :
- Le cancérologue :  "On opère ... On enlève tout et chimio "
- Moi : " Et je serai guérie après ?"
- Lui : " Ah mais madame ! la chimiothérapie ne guérit pas... On ne sait jamais si on est guéri ou pas ! …
- Moi : " Oui car les cellules souches ne sont pas tuées, elles ?"
- Lui : ................. Pas de réponses.
- Moi  : " Puis-je me faire suivre autrement ? Que par une intervention ? D'autant qu'on m'a retiré la tumeur ...Pourquoi les organes annexes ?
- Lui : "Par prévention ... Je ne pourrai plus rien faire pour vous si des métastases apparaissent ."
- Moi : " Un scanner tous les trois mois pourrait-il être un suivi ?
- Lui : " Un scanner , ça coûte cher ..."
- Moi : " Oui mais c'est possible ?"
- Lui : " On ne voit pas tout sur un scanner..."
- Moi :" Bien alors pourquoi d'autres font ce genre de suivi ?"
- Lui : ....... Pas de réponse.
- Moi : " Je choisis un traitement alternatif "
- Lui : " Nous ne sommes pas dans le même monde... A présent retirez tout et prenez votre traitement si vous préférez ça à la chimio".
- Moi : " Oui je vais refaire un scanner dans trois mois"
- Lui : " Alors vous le ferez ici , au CHR; "
- Moi ( dans ma tête) : " Certainement pas chez toi , tu pourrais me trouver des trucs qui n'existent pas pour que j'accepte ton protocole".
- Lui : " Je pense que vous êtes une personne fracturée. Si vous voulez je peux vous envoyer voir un psychologue. Vous êtes une personne intelligente mais vous réfléchissez trop. Je vois des " babaches" ne jamais réfléchir et accepter d'être opérés. J'aurais un honneur à m'occuper d'une personne intelligente comme vous.

Et dire qu'il m'avouera que sa femme pratique la médecine chinoise, qu'il n'a rien contre les méthodes alternatives et qu'il ne peut se prononcer. Que ça fait des millénaires que la science fait des recherches sur la santé et que s'il y avait d'autres moyens de soigner, ça se saurait. Lui il a tout appris sur les bancs de la fac mais il avoue que le jour où son épouse s'est plainte d'un mal de dos, il a fallu qu'un 'rebouteux", rien qu'en lui touchant le poignet donne le bon diagnostic, pour qu'il ne sache que dire ...

V.