Effets du NALTREXONE faible dose (LDN) sur le cancer

Naltrexone à faible dose

Le Naltrexone est une molécule  connue comme antagoniste opiacé. Son utilisation habituelle traite  l’addiction  pour les produits opiacés comme  l’héroïne ou la morphine. La dose utilisée à cet effet se situe entre 50 mg et 150 mg.

Le Naltrexone à faible dose (Low Dose Naltrexone : LDN) a été prescrit  dans le cas de maladies auto-immunes depuis 1985 aux USA, mais est relativement récent au Royaume Uni et en Europe. En dépit du fait que l’on utilise ce produit  à très bas dosage, entre 1.75mg et 4.5mg, la survenue d’effets secondaires en début de traitement ou tout au long de celui-ci ne peut être exclue.

Mode de fonctionnement :

La prise de LDN le soir bloque les récepteurs d’opiacés endogènes pendant une courte période, quatre heures au plus. Pendant cette période de blocage des récepteurs, le corps ne détectant plus les endorphines va se mettre à en produire en grande quantité pour compenser le manque supposé. Ces produits vont se répandre dans le corps et saturer les récepteurs de différentes cellules dans le système immunitaire et provoquer  une production de lymphocytes T (environ 300% d’augmentation). Le niveau de méthionine-encéphaline augmente et comme il est actif dans la régulation de la prolifération des cellules il pourra inhiber la croissance des cellules cancéreuses dans de nombreux cas.

La réaction visible de cette libération d’opiacées peut être, dans un premier temps, à cause du blocage des récepteurs, une augmentation d’un mal être et éventuellement des troubles du sommeil mais qui en principe disparaissent en cours de traitement. Puis lorsque les produits sont de nouveau reconnus une sensation d’apaisement et diminution de douleur.

 

Références :

Dr Bernard Bihari : traitement avec le LDN seul    [[Bihari B, Finvola DM, Ragone VP, Ottomanelli GA, Buimovici-klein E. Low Dose Naltrexone in the Treatment of Acquired Immune Deficiency Syndrome. 1988;(June)]]

En 1985 le Dr Bihari découvre qu’un traitement avec le LD Naltrexone augmente la réponse à l’infection de HIV, le virus qui provoque le sida. Plusieurs années après il découvrit que des patients atteints de cancer ou de maladie autoimmune peuvent bénéficier d’un traitement LDN.

Le Dr Bihari, dans un article, rapporte avoir traité plus de 450 patients atteints de cancer avec le LDN et avoir eu des résultats prometteurs, incluant prostate, sein, foie, poumon, système lymphatique, colon et rectum. Il a noté qu’à peu près un quart de ses patients avaient eu au moins une diminution de 75% de la taille de leur tumeur, et que 60% des patients montrait une stabilisation de la maladie.

 Dr Burton Berkson : traitement du LDN en association avec l’acide lipoïque    [[Integrative Cancer Therapies 8(4) 416 –422 © The Author(s) 2009]]

Les auteurs ont décrit dans un précédent article la survie à long terme d’un homme atteint d’un cancer au pancréas avec des métastases au foie qui a été traité par injection intraveineuse d’acide alpha lipoïque et absorption orale de LD Naltrexone sans aucun effet secondaire. Il est vivant et en bonne santé depuis 6 ans et demie à la date de l’article. Trois autres cas de cancer au pancréas sont présentés dans cet article.

La première, Mrs GB, est vivante et bien portante plus de 3 ans après avoir été traitée de la même manière, présentant un adénocarcinome au pancréas et des métastases au foie.

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Le second patient, JK, présentant les mêmes symptômes cliniques et ayant suivit le même protocole, son PET scan après 5 mois montrait que la maladie n’était plus visible.

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Le troisième patient, RC, en plus de son cancer au pancréas et des métastases rétropéritonales, avait un historique de lymphome B et un adénocarcinome à la prostate. Après 4 mois du traitement selon le même protocole son PET scan ne montrait plus de signe de cancer.

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Dans cet article les auteurs discutent de l’activité multiple de l’acide alpha lipoïque : comme agent réducteur du stress oxydatif, sa capacité à stabiliser NFkB, sa capacité à stimuler l’activité apoptotique pro-oxydante, et sa capacité discriminative pour décourager la prolifération des cellules malignes.

Avec en plus la capacité du LD Naltrexone à moduler une réponse immune endogène.

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