Adénome de la prostate
J’ai été opéré d’un adénome de la prostate aux alentours de 2010 ce qui m’avait occasionné quelques blocages urinaire très déplaisants. Suite à cela j’avais deux mesures de vérification de PSA par an.
Début 2017, suite au PSA qui passe de 4 à 7, je passe un IRM qui identifie un nodule de 10mm bien délimité. Je vois le Pr Colombel à E.Herriot à Lyon qui me fait une biopsie en 2018. Résultat : Gleason 4 + 4 sur 5/13 prélèvements. Il me donne le protocole : 37 séances de radiothérapie plus une hormonothérapie. Il admet, sur mes instances, que ce traitement n’est peut-être pas urgent.
En juillet 2018, suite aux discussions que j’ai eu avec Gilles de la Brière de l’Association Cancer et Métabolisme, j’ai expérimenté l’artémisine et le traitement métabolique pendant 2 mois.
En janvier 2019 un cancérologue de Fréjus me fait passer un scanner complet pour d’éventuelles métastases : examen négatif. Ce praticien reste cependant très catégorique et même menaçant : « il est très aventureux de continuer d’attendre » dit-il. Mon médecin traitant, heureusement non aligné, me confie : « à votre place, je ne ferais rien ». Conseil que je mets en application.
J’ai renouvelé l’artémisine en 2019 sur deux jours.
En juillet 2020 j’ai repassé une IRM : « stabilité de la lésion au sein de la prostate périphérique droite par rapport à l’IRM de 2017 ».
Je n’ai pas réussi à faire un régime cétogène strict. Je me contente d’une réduction drastique en matière de pâtisseries, laitages et viande rouge.
Je garde une bonne activité sportive, natation, marche, vélo et un investissement associatif occupant.
Je suis un traitement améliorant l’émission depuis quelques mois : doxazosine + prostasecura.
Il semble jusqu’ici que la résistance aux injonctions de l’urologue et de ses protocoles ait été une bonne chose pour moi, aidé en cela par les informations très utiles données par l’ACM.
24 Septembre 2020