L.R. : Chirurgie et traitement métabolique sont probablement venus à bout de mon cancer …

Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

J’ai 67 ans. Un cancer vésical (polypes dans la vessie) est diagnostiqué par échographie au mois de Mai 2015. L’élimination chirurgicale est programmée dans la foulée, puis reportée (pour raison de santé).

 

Je mets à profit ce délai pour me documenter sur les théories et les soins possibles des cancers et découvre tour à tour les recherches sur le traitement métabolique («simple » et manifestement efficace) et les actions de l’association ACM (regroupant des malades autour de ce traitement sur tous types de cancer et stades d’évolution). 

 

La cohérence scientifique de la démarche d’une part, les témoignages des malades d’autre part, me convainquent rapidement de suivre moi aussi cette « piste oubliée » : cette démarche (le cancer, une maladie potentiellement réversible…?) nourrit chez moi un puissant espoir de guérison associé à une forte envie d’expérimentation.

 

J’entreprends au mois d’Août le traitement métabolique de base (Bicarbonate, Sodium R Lipoate, Hydroxycitrate). Ne pouvant me procurer et prendre de la Naltrexone (anti-glucides), je mets en œuvre un régime «cétogène» (fourniture d’énergie par les lipides en lieu et place des glucides), à l’aide des livres et de la documentation du site ACM (articles, témoignages). 

 

Le Président de l’association ACM, Gilles de la Brière, m’apporte dès lors ses conseils, des tuyaux, le réconfort, et un tas de réponses expresses dont peut rêver un malade  aux prises avec ses questions primaires et ses inquiétudes.

 

Fin Septembre 2015, le chirurgien urologue peut m’opérer… 

 

Il enlève plusieurs polypes (multifocaux) occupant un grand volume, …heureusement superficiels. 

 

Il propose une suite de de 3 mois de chimiothérapie locale à visée préventive (validée par RCP). 

 

D’après l’analyse pathologique du laboratoire, la tumeur ne montre qu’une activité modérée (elle est peut-être déjà -qui sait- en partie corrigée ?). Mais au de vu ses dimensions… la chimiothérapie locale (par instillations) semble quasi-automatique.

 

Je résiste à l’entreprendre rapidement. À défaut d’une information convaincante sur ses bénéfices (anti récidive), mais aussi par prudence pour ma cicatrisation post-opératoire (pas question de laisser filer un antimitotique dans la circulation sanguine !), je temporise jusqu’en fin d’année 2015 avec le seul traitement métabolique (doublé du régime cétogène), …non déclaré.

 

Entre temps, j’ai apprécié que mon chirurgien urologue prévoie un bilan préalable sur l’état des tissus internes. Il procède finalement à cet examen par fibroscopie peu avant Noël, et déclare oralement le résultat «très propre».  

 

Commence alors à émerger en moi la sensation d’être débarrassé de ce cancer, grâce à l’ablation soigneuse des polypes, puis au traitement métabolique régulateur (ce que Gilles de la Brière dans ses mails, plus confiant que moi, voyait déjà acquis). 

 

Petit revers de l’examen (je ne le regrette pas pour autant) : blessé et infecté par la fibroscopie, la période des fêtes de fin d’année va être très dure à supporter (combat des corticoïdes et antibiotiques contre une prostatite aigüe, pas encore terminé). 

 

En revanche, dès ce 12 janvier 2016, chez mon médecin traitant, j’ai pu prendre connaissance des commentaires et conclusions «rassurantes» du nouvel urologue qui suit mon dossier : pas de trace visible, aucune trace pathologique, d’où la suspension de la chimiothérapie envisagée, et rendez-vous à un examen de contrôle ultérieur. Dans ma tête, je me considère enfin soulagé et guéri (?), presque certain de bien passer le prochain «contrôle technique».

 

Je me prends à imaginer que si quelques cellules tumorales existaient encore, elles seraient sous contrôle de leurs voisines assainies…? ou neutralisées par le traitement métabolique que je vais poursuivre ? Quant au régime cétogène j’aimerais bien réussir à l’alléger et le diversifier un peu… par ex, le combiner au modèle méditerranéen que je pratiquais auparavant ? …

 

Mais je me garderai bien de conclure davantage aujourd’hui, car la récidive reste particulièrement fréquente dans ce type de cancer.

 

Sauf que ma conviction est maintenant établie quant à une méthodologie agissant sur le métabolisme, parce qu’elle cible, ajuste et restaure les équilibres cellulaires sans commencer par les détruire, donnant ainsi toutes leurs chances à de véritables rémissions durables (guérisons). 

 

Sa pratique est fondée sur des travaux scientifiques solides, elle produit des réussites médicales probantes. Il me parait scandaleux qu’aucun euro public ne soit venu soutenir les recherches. Pourtant, son coût très modique pour la collectivité ferait rapidement oublier tout déficit de la Sécurité sociale. 

 

En attendant, les premiers témoignages de résultats visibles sur le site ACM génèrent un espoir immense et une vitalité bénéfique aux malades les plus atteints par le cancer, à ceux malmenés par les traitements, comme aux rescapés fragiles et inquiets pour l’avenir… 

 

L’association pourra-t-elle répondre aux attentes qui ne vont certainement pas cesser de se multiplier ? 

 

Merci encore à l’ACM ! 

 

Lucien ROUX